La fusillade de la police française présente un nouveau défi pour Macron

Les protestations contre la mort par balle d'un adolescent par la police surviennent alors que le président Emmanuel Macron cherche à rétablir un sentiment de calme après que sa refonte des retraites a déclenché des turbulences dans les rues.< /p>

La fusillade mortelle d'un adolescent, un citoyen français d'origine algérienne et marocaine, par un policier en dehors de Paris a déclenché une vague de protestation violente qui affronte une fois de plus le président Emmanuel Macron avec l'agitation dans les rues et a ravivé les accusations de racisme endémique dans les forces de l'ordre françaises.

Le tumulte de la fusillade policière d'un jeune de 17 ans dans la banlieue ouest de Nanterre mardi survient quelques semaines seulement après des manifestations nationales contre la décision de M. Macron de relever l'âge de la retraite, présentant au dirigeant français une nouvelle vague de fureur populaire. Une vidéo montrant la fusillade a attisé l'indignation.

Après que 180 personnes ont été arrêtées et 170 officiers blessés lors des manifestations de mercredi soir, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur pur et dur du pays, a déclaré que 40 000 policiers seraient déployés à travers le pays jeudi soir pour éviter qu'"une nuit de violences intolérables contre les symboles de la République" ne se reproduise.

Le Nanterre Le bureau du procureur a déclaré jeudi que l'officier qui avait tiré le coup de feu avait été arrêté et placé sous enquête formelle pour homicide volontaire.

ImageLa police et les manifestants jeudi soir à Nanterre, en région parisienne.Crédit...Christophe Ena/Associated Press

Pour M. Macron, qui aime se placer au centre centriste de la politique française mais ne dispose pas de la majorité absolue au Parlement, l'épisode l'a contraint à un délicat exercice d'équilibriste.

Il a d'abord a qualifié la fusillade, qui a eu lieu à bout portant alors que la voiture de l'adolescent était arrêtée dans la circulation, d'"inexcusable" et d'"inexplicable", avant de condamner les violentes manifestations comme "absolument injustifiables". Ce type de positionnement prudent est une caractéristique du style de gouvernement de M. Macron, qui lui a valu l'épithète de président "en même temps".

M. Macron veut réprimer les protestations avant qu'elles ne s'étendent davantage et ne mettent fin à ses efforts pour rétablir un sentiment de calme et de direction après les turbulences prolongées déclenchées par la refonte des retraites.

Pourtant, si les mesures qu'il prend pour arrêter les manifestations sont trop draconiennes, elles ne peuvent qu'alimenter la colère face aux violences policières perçues comme dirigées de manière disproportionnée contre les immigrés d'origine arabe ou les Noirs. La race de l'officier n'a pas été rendue publique. Et aucune preuve n'a émergé que l'adolescent, identifié comme Nahel M., a été ciblé en raison de son appartenance ethnique. pour cent, inférieur à ce qu'il a été pendant une grande partie de ses six années au pouvoir, mais loin d'être catastrophique selon les normes françaises.

Le meurtre a attiré des accusations de la gauche selon lesquelles la police française ont été « américanisés », alors même que la droite s'est concentrée sur la violence croissante des manifestants envers une force de police assiégée.

ImageUne marche le jeudi...

La fusillade de la police française présente un nouveau défi pour Macron

Les protestations contre la mort par balle d'un adolescent par la police surviennent alors que le président Emmanuel Macron cherche à rétablir un sentiment de calme après que sa refonte des retraites a déclenché des turbulences dans les rues.< /p>

La fusillade mortelle d'un adolescent, un citoyen français d'origine algérienne et marocaine, par un policier en dehors de Paris a déclenché une vague de protestation violente qui affronte une fois de plus le président Emmanuel Macron avec l'agitation dans les rues et a ravivé les accusations de racisme endémique dans les forces de l'ordre françaises.

Le tumulte de la fusillade policière d'un jeune de 17 ans dans la banlieue ouest de Nanterre mardi survient quelques semaines seulement après des manifestations nationales contre la décision de M. Macron de relever l'âge de la retraite, présentant au dirigeant français une nouvelle vague de fureur populaire. Une vidéo montrant la fusillade a attisé l'indignation.

Après que 180 personnes ont été arrêtées et 170 officiers blessés lors des manifestations de mercredi soir, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur pur et dur du pays, a déclaré que 40 000 policiers seraient déployés à travers le pays jeudi soir pour éviter qu'"une nuit de violences intolérables contre les symboles de la République" ne se reproduise.

Le Nanterre Le bureau du procureur a déclaré jeudi que l'officier qui avait tiré le coup de feu avait été arrêté et placé sous enquête formelle pour homicide volontaire.

ImageLa police et les manifestants jeudi soir à Nanterre, en région parisienne.Crédit...Christophe Ena/Associated Press

Pour M. Macron, qui aime se placer au centre centriste de la politique française mais ne dispose pas de la majorité absolue au Parlement, l'épisode l'a contraint à un délicat exercice d'équilibriste.

Il a d'abord a qualifié la fusillade, qui a eu lieu à bout portant alors que la voiture de l'adolescent était arrêtée dans la circulation, d'"inexcusable" et d'"inexplicable", avant de condamner les violentes manifestations comme "absolument injustifiables". Ce type de positionnement prudent est une caractéristique du style de gouvernement de M. Macron, qui lui a valu l'épithète de président "en même temps".

M. Macron veut réprimer les protestations avant qu'elles ne s'étendent davantage et ne mettent fin à ses efforts pour rétablir un sentiment de calme et de direction après les turbulences prolongées déclenchées par la refonte des retraites.

Pourtant, si les mesures qu'il prend pour arrêter les manifestations sont trop draconiennes, elles ne peuvent qu'alimenter la colère face aux violences policières perçues comme dirigées de manière disproportionnée contre les immigrés d'origine arabe ou les Noirs. La race de l'officier n'a pas été rendue publique. Et aucune preuve n'a émergé que l'adolescent, identifié comme Nahel M., a été ciblé en raison de son appartenance ethnique. pour cent, inférieur à ce qu'il a été pendant une grande partie de ses six années au pouvoir, mais loin d'être catastrophique selon les normes françaises.

Le meurtre a attiré des accusations de la gauche selon lesquelles la police française ont été « américanisés », alors même que la droite s'est concentrée sur la violence croissante des manifestants envers une force de police assiégée.

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